06Juin

Bravo et merci

Papa d’une enfant de 10 ans, invalide moteur – cérébrale (IMC), j’ai appris, comme tous ceux qui sont dans notre cas, combien est dure (voire impossible) la communication.
Beaucoup considèrent le handicap d’un membre de leur famille comme le leur et ont peur de la réaction de leurs interlocuteurs. Il est de coutume de dire qu’il n’est pas d’enfant handicapé mais de famille handicapée. Rien n’est plus juste à mon sens et l’année du handicap n’y changera pas grand chose si personne n’y met du sien.

 

Beaucoup considéraient que le handicap de ma fille lui interdisait tout. Tous sont à présent surpris quand ils savent qu’elle fait du cheval, du ski, du vélo, des rollers, de la trottinette. Certes, tous ces sports sont adaptés à son handicap, que ce soit au niveau des cours ou au niveau du matériel. Je sais que son niveau n’a rien de comparable à celui d’une autre enfant mais son plaisir n’en est pas moins grand.

 

Enfin de nombreuses associations existent, se montrent très bien informées et ignorent les mots “sectarisme”, “personnalisme” et autres “idiotismes”. Mais pour les connaître, il faut communiquer…

 

SOLID’AIRement